APPAREILS AUDITIFS DE CLASSE I ET II : ENREGISTREMENTS EN CONDITIONS REELLES (2023)

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Auteur(e)

Civilité
Mme
Prénom
Inès
Nom de famille
ALI MEHIDI
Faculté
Lyon

abstract / résumé du mémoire

Abstract / Résumé du mémoire (750 caractères maximum)
Nous réaliserons les tests avec 4 marques d’appareils différentes : PHONAK, SIGNIA, OTICON et STARKEY. Ainsi, notre étude présente différents buts. Tout d’abord, les appareils de classe II sont censés être plus performants que les appareils de classe I, justifiant ainsi leur prix plus élevé, et ce notamment, car ils possèdent davantage d’algorithmes de gestion de l’environnement et davantage de canaux de réglages. De ce fait, notre but premier est de comparer simultanément les 2 appareils dans une même situation d’écoute à un même instant t.
Ainsi dans un premier temps, nous allons tenter de vérifier cela au sein d’une même marque d’appareil. Pour cela nous allons tester 3 programmes, le programme automatique c’est-à-dire celui que préconise le fabricant, un programme manuel caractéristique de la situation « parole dans le bruit » que l’on laisse réglé par défaut et un dernier programme manuel aussi caractéristique de la situation « parole dans le bruit » mais cette fois-ci en réglant au maximum l’algorithme traitant le bruit ambiant ainsi que le mode microphonique permettant une focalisation optimale de la parole. Dans un premier temps, nous laissons ces programmes avec le gain prescrit par le fabricant. Cela nous permettra de mettre en exergue la stratégie de réglage fabricant, de nous rapprocher de la pratique de la majorité des audioprothésistes et enfin de mener une étude comparative intra-marque. Ensuite, dans une autre session de réglage, nous effectuerons la même procédure mais en réglant chacun des programmes, autant que possible, avec le même gain (nous avons accordé le gain de classe II sur celui du classe I, car ceci est plus simple en vue de la différence du nombre de canaux de réglages) afin que les différences observées soient dues aux réglages des algorithmes et/ou du mode microphonique et non à une différence importante de gain. Les situations bruyantes sont celles qui nous intéressent le plus car elles demeurent celles pour lesquelles le patient éprouve le plus de difficulté à comprendre et à pouvoir bénéficier d’un certain confort d’écoute. Ainsi, nous allons effectuer nos enregistrements dans différents environnements sonores : au restaurant, dans la rue, en voiture, et dans le vent. Pour chaque situation testée, nous aurons in fine les enregistrements aux réglages fabricants et ce pour lesquels le réglage entre les deux appareils est le plus proche possible.
Nous posons l’hypothèse que la gestion du bruit et de la parole sera plus effective avec un appareil de classe II. Nous effectuerons nos tests avec l’appareil de classe II le plus avancé, afin de mettre en exergue autant que faire se peut la différence de traitement de ces 2 appareils.
Nous analyserons nos enregistrements à l’aide de figures telles que l’oscillogramme, le spectre et le spectrogramme obtenu à l’aide du logiciel Matlab.