DISCORDANCE DE L’AUDIOMÉTRIE TONALE RÉALISÉE AU CASQUE TDH 39 VERSUS L’AUDIOMÉTRIE IN-SITU (2023)

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Auteur(e)

Civilité
Mme
Prénom
Manon
Nom de famille
LAGIER
Faculté
Lyon

abstract / résumé du mémoire

Abstract / Résumé du mémoire (750 caractères maximum)
Objectifs : Des écarts importants ont été relevés entre le casque et l’In-situ chez plusieurs sujets. C’est pourquoi, la variabilité des résultats avec ces deux méthodes va être mesurée. Puis les facteurs favorisant ces écarts seront déterminés.

Matériel et méthode : 30 sujets ont participé à l’étude, divisés en trois groupes selon les différences In-situ – casque : un groupe témoin (casque et In-situ similaires), un groupe A (casque meilleur que l’In-situ) et un groupe B (In-situ meilleure que le casque). Des empreintes ont permis de relever les caractéristiques des CAEs, complétées à l’aide d’un tube sonde lyric pour mesurer la longueur du conduit. Une mesure In-situ a été réalisée avec différents dômes pour évaluer les facteurs acoustiques.

Résultats : Des écarts de 10dB ou plus ont été relevés chez certains patients. Une relation entre les différences In-situ – casque et les facteurs acoustiques et anatomiques est notable. Alors qu’un changement de dôme impacte significativement l’In-situ chez le groupe témoin, celui-ci n’a pas d’influence sur le groupe B. L’analyse des empreintes démontre que les conduits du groupe B possèdent un volume résiduel plus petit. Enfin, une corrélation a été observée entre ce volume et les différences In-situ – casque : plus le volume résiduel augmente, plus la pression au tympan délivrée par l’écouteur In-situ diminue, donc plus la différence augmente.

Conclusion : De meilleurs résultats en In-situ pour le groupe B sont expliqués par le comportement du dôme, qui est plus obturant que prévu. Les caractéristiques anatomiques particulières ainsi que la faible cavité résiduelle créent des différences entre l’In-situ et le casque pouvant excéder les 10dB. La mesure In-situ permet de prendre en compte les facteurs propres du patient afin que l’intensité des stimuli perçus soit la plus adaptée en fonction des paramètres individuels de chaque appareillage. En conclusion, la mesure In-situ est plus adaptée selon moi pour réaliser l’adaptation des aides auditives plutôt que le casque.